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Covid, masque, stress et plus si affinité.

Il y a bien longtemps que je n’ai pas pris la plume, devrai-je dire le clavier, pour écrire sur le blog.

En même temps comment être “bien dans nos vies” dans la situation de stress intense ou nous vivons depuis 6 mois?

J’avoue me poser souvent la question sans vraiment y trouver de réponse satisfaisante. 

Dans le capharnaüm des déclarations expertes de tous poils, j’y perds mon latin (chose facile vu mon niveau en langues mortes).

Donc comme la plupart d’entre nous, je fais pour le mieux en essayant de me protéger en priorité et au maximum des toxines verbales a défaut de me protéger d’un virus à géométrie et dangerosité variable.

Soudain, une notification d’inspiration a résonné dans ma tête.

Non pour écrire un énième article “pute à clic” du genre pour ou contre et au contraire, mais plutôt une réflexion que sur ce sujet, en relation avec le blog .

Je vais donc la partager avec toi, lecteur assidu de mes trop rares articles.



Ce qui m’intéresse dans ce que nous vivons, est en rapport avec le stress généré par cette situation “inédite.

De part mon métier de sophrologue, j’ai travaillé sur la gestion du stress et des risques psychosociaux en entreprise.

Je ne vais pas te refaire un cours complet, mais plutôt prendre un aspect des déclencheurs de tension. 

Si on se réfère aux travaux de Mc Lean et de Laborit, une situation de stress naît instinctivement de la rencontre avec “l’inconnu” (situation, événement ou personne) représentant un danger potentiel.

C’est le fameux cerveau reptilien qui prends les commandes.

De récents travaux montrent que la théorie des trois cerveaux “séparés”  n’est pas tout à fait exacte, mais comme je n’ai pas la prétention d’écrire une publication “randomisée” dans “ The Lancet” je vais rester dans ce schéma.

Une fois cet inconnu identifié comme non-dangereux, le stress retombe.

 Inversement, si le danger est avéré, le corps se met en mode “survie”.

 Le cerveau stimule tout l’organisme afin que celui-ci puisse répondre à la situation.

Lorsqu’elle “cesse”, le corps reprend son cycle normal.

Un paroxysme d’impasses.

Aujourd’hui tout être vivant croisé est potentiellement dangereux.

Tout bipède est éventuellement toxique.

Je ne te parle même pas de la rencontre éventuelle et impromptue avec un pangolin.

L’autre est désormais un risque “mortel”.

Quand je dis l’autre, ça va du très large, à l’intime: l’étranger, l’ami, la famille, le conjoint.

Le Canada viendrait de préconiser le port du masque lors des rapports sexuels !

“sortez couvert et masqué”

Ça me fait penser au film de W Allen ou il est enfermé dans un préservatif !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tout_ce_que_vous_avez_toujours_voulu_savoir_sur_le_sexe_sans_jamais_oser_le_demander

Je suis aussi un danger pour l’autre, mon conjoint, mes enfants.

Sans parler du paquet de pâtes sorti du rayon du supermarché du coin touché par une centaine de paluches avant les miennes.

Mon cercle de sécurité s’est réduit à peau de chagrin, je suis seul au monde.

Il n’y a pas d’échappatoire, c’est une pandémie planétaire.

Dès que je sors dans la rue, que je croise des congénères je suis en danger donc en stress permanent.

Le stress n’est pas une mauvaise chose.

 Il est notre instinct de survie.

 Seule sa permanence est dangereuse.

C’est à celle-ci que l’on doit les “burn out” infarctus et autres manifestations physiques de l’épuisement.

Six mois et d’autres à venir à ce régime-là: bonjour les dégâts !

 Il n’y a pas “officiellement” de traitement, en attendant un hypothétique vaccin salvateur et libérateur.

C’est un problème sans solution, une condamnation sans jugement, sans faute si ce n’est celle d’être vivant.

L’histoire des masques

Balayons d’emblée la question du “pour ou contre”.

Je laisse aux scientifiques de tous bords, le soin d’argumenter et de s’étriper sur le bien-fondé du port du masque.

Je ne le porte pas tant pour me protéger que pour éventuellement protéger les autres et surtout pour leur éviter des montées de stress liée au fait de croiser un “non masqué”.

Ensuite, comme je ne suis ni rebelle ni mouton, je fais pour le mieux compte tenu des ordonnances (je préfère éviter de dépenser 135 euros en timbres amendes.).

Dans mon métier de thérapeute, le port est obligatoire (histoire d’assurance).

Sans le masque, tu peux “oublier” qu’il se passe quelque chose de “potentiellement” dangereux. 

Avec son omniprésence et son obligation: impossible.

Dès lors que nous sommes en présence d’autrui, nous sommes instinctivement en stress.

Si je l’oublie avant de partir, je stresse.

Si je ne le met pas, je subis immédiatement la vindicte populaire et l’éventuelle intervention musclée des “gardiens de la paix”, donc je stresse.

La phrase la plus prononcée dans les familles en ce moment est “as-tu pris ton masque?”

Le système me tape sur la tête à longueur de journée “pour mon bien”.

Dans la rue, la télé, la presse écrite, les réseaux, les amis, les autres…

Toutes les conversations sont centrées sur un seul sujet.

Les publications, idem.

Les informations “officielles”, idem.

Le système prend soin de moi, malgré moi.

Je n’existe plus en tant qu’adulte responsable, mais comme individu infantilisé.

Je vis sous la tutelle permanente d’inconnus qui prennent les décisions à ma place et qui me dictent la manière de me comporter.

Je subis, j’encaisse et à un moment donné, je n’en peux plus.

J’ai l’impression d’être un poisson rouge enfermé dans son bocal, un hamster dans sa cage, j’étouffe !

Toute société a ces règles. Elles sont indispensables pour en assurer le bon fonctionnement.

Mais ce que nous vivons actuellement va bien au-delà.

La peur est devenue le point axial sur lequel sont édictées les règles de vie.

Le masque, c’est le nez rouge qui permet l’identification du clown (oui, je sais, c’est osé)

Autrefois, les lépreux signalaient leur présence avec des crécelles. Mais “eux”, étaient malade et contagieux.

On peignait les portes des maisons, dans lesquelles il y avait eu des cas de choléra, afin d’informer le reste de la population d’un danger et d’un risque avéré.

Le masque, c’est la personnification du danger permanent et du risque d’y être confronté, sans pour autant que le porteur soit, à coup sûr, malade ou contagieux.

Petit rappel : le danger, c’est ce qui peut nous nuire. Le risque,c’est le degrés d’exposition à ce danger. 

Si je me promène à pied sur l’autoroute, le danger est de me faire écraser, le risque est au maximum ( j’ai quasiment 100/100 de chance d’y rester)

Dans le cas qui nous concerne aujourd’hui à savoir le covid, le danger est de tomber malade et éventuellement de mourir. Le risque ? au 06/09/20 324 777 personnes contaminées soit: 0,48 % de la population et le risque de décès, 0.04 %

https://www.coronavirus-statistiques.com/stats-globale/toutes-les-statistiques-coronavirus-covid19/#evolution-contamination-france

Et la mort, on en parle ?

Vivre éternellement et toujours jeune, le rêve !

Pourtant, il me semble, que c’est le passage obligatoire de tout ce qui est vivant ici-bas.

En y réfléchissant un peu, les 7 milliards d’êtres humains qui peuplent la planète aujourd’hui auront quasiment tous disparu d’ici une centaine d’années. 

Tous les enseignements des religions et des philosophies sont sur la préparation à ce moment. 

Il est intéressant de noter que “dans le monde moderne”  la mort ne fait plus partie du voyage.

Je l’avoue, mourir d’insuffisance respiratoire, ne me fais pas du tout envie. 

A choisir, je préfèrerai un départ plus doux.

Par contre, les conditions de fin de vie des aînés dans les EPADS, ou des gens en réa, seuls loin de leurs familles, on en parle ?

C’est bien de vouloir protéger l’espèce humaine d’une pandémie planétaire, mais cela doit-il se faire au prix de la perte de notre humanité ?

Ok donc on fait quoi pour,malgré tout, pour “être bien dans nos vies”?

En voilà une question qu’elle est bonne !

Devinette: quel est le comble de l’optimisme ?

Sauter d’un immeuble de cent étages et dire, arrivé au cinquantième, “jusqu’ici tout va bien” 

Pour moi, la vie c’est un peu ça, mais j’ignore le nombre d’étages de mon immeuble.

Deux petites citations:

 “il faut savoir raison garder” (Marie de France, poétesse du XIIe siècle)

“Si tu es déprimé, tu vis dans le passé. Si tu es anxieux, tu vis dans le futur. Si tu es en paix, tu vis dans le présent.” (Lao tseu).

J’aurai pu évoquer le chêne et le roseau, tant il est important en ce moment de faire montre de souplesse d’esprit et de lâcher prise.

Contre les “gros” systèmes qui broient de l’humain, pour leur bien, seul on ne peut rien. La gouvernance par la peur, tétanise une grande partie de la population.

Mais nous, homo sapiens “sapiens” pouvons limiter les dégâts.

Homme actuel, c’est à dire être humain au dernier stade de son évolution connue aujourd’hui. 

Tout d’abord en prenant le temps de bien s’ancrer dans l’ici et maintenant.

Par la méditation, bien sûr, mais aussi en ouvrant les yeux au spectacle de la nature. Marcher dans la campagne, au bord de la mer, dans un parc. En mettant notre conscience dans chacun de nos pas.

Trouver des zones de paix.

Ou? on s’installe dans un fauteuil. Tout le barnum est déconnecté.

Et là, on prend une bonne respiration abdominale et on se pose la question suivante: pendant le minute à venir est ce que je risque quelque chose ?

Réponse: non

Nouvelle question: pendant le quart d’heure a venir est ce que je risque quelque chose ?

Réponse: toujours non ?

Alors je profite de ce temps de paix, qui peut durer bien plus longtemps.

Il faut mettre notre cerveau reptilien en sécurité  et ainsi lui permettre de se mettre au repos.

-Penser a nettoyer “énergétiquement” nos intérieur.

https://biendansnosvies.fr/conseils-pour-nettoyer-lenergie-votre-interieur/

Est ce qu’on peut aider les autres a passer cette période ?

Je le pense.

Au travers de ce que nous sommes et des outils dont nous disposons.

https://biendansnosvies.fr/formation-en-ligne/

Et sans oublier de l’amour, beaucoup d’amour pour chasser les peurs .