C’est une question qui, normalement, doit de poser a tout praticien en soins énergétique.
Et a tous les autres, dès lors que l’on rentre en interaction avec autrui dans une pratique de la relation d’aide
En tous cas elle m’a souvent traversé l’esprit.
Qu'est ce qu'une attitude "juste"
Cela fait plus de vingt ans que je pratique les soins énergétiques et plus particulièrement « l’hapto-énergie »
Je me souviens, à mes débuts, de la visite d’une personne qui avait un blocage cervical et qui portait une minerve.
Elle était bloquée depuis plus d’un mois et rien n’y faisait.
On a fait trois séances.
À la seconde, la minerve avait disparu.
À la troisième, il n’y avait plus de douleurs et le coup bougeait librement.
J’ai regardé mes mains.
Je me suis dit, « c’est moi qui ai fait ça, j’ai le pouvoir de le faire.«
J’étais jeune, je ne savais pas.
Ce ne fut pas le seul cas de guérisons « miracle ».
Mais entre deux réussites, combien de résultats mitigés, combien d’échecs.
Vient alors le temps des interrogations, et des théorisations
Le praticien se doit d’avoir un positionnement “juste”.
Il n’est pas question de “pouvoir” ni de “désir de résultat.”
L’intention est de faire de son mieux afin d’aider l’autre à passer une étape de sa vie.
La difficulté de celle-ci se “matérialisant” dans un mal-être physique et/ou émotionnel.
Ok, mais je fait comment ?
Bizarrement, la réponse m’est apparu très récemment.
Non que je n’avais pas réussi jusqu’à lors à me positionner, mais de là a l’expliquer de façon claire et simple…
Et puis je suis tombé sur un bouquin.
Un tout petit livre que j’ai acheté pour nourrir ma réflexion dans un tout autre domaine que le soin, la photographie.
La compréhension que j’en ai eu pour la pratique de la photo, m’a amené à l’adapter pour la thérapie.
https://philippeloze-photographie.com/du-kyudo-dans-la-photo/
C’est ouvrage c’est « le zen dans l’art chevaleresque du tir a l’arc » ( E Herrigel) https://www.amazon.fr/gp/product/2850769312/ref=ppx_od_dt_b_asin_title_s00?ie=UTF8&psc=1
Le Kyudo c’est l’art japonnais du tir à l’arc.
Le kyudo, est une « chorégraphie » dont les acteurs sont : l’humain, l’arc, la flèche, la cible.
Transposition au soin.
Imaginez un triptyque : le praticien, le patient, la demande.
Il y a l’avant… La rencontre, l’expression du problème.
Puis…
Le praticien pose ses mains sur le patient.
En pleine conscience de l’instant présent…
Il stabilise sa respiration.
L’ ici et maintenant, il n’y a rien d’autre.
Il se met en phase d’écoute.
Le touché doit être parfait.
Son intention, en hapto-énergie, est de ré harmoniser la circulation de l’énergie, peut-être y aura-t-il autre chose un déblocage d’émotion, une information, peu importe.
Le résultat sera ce qui est juste pour la personne et ce ne sera pas, à coup sûr, se a quoi, elle s’attend.
Une cible aura été atteinte, pas forcément celle exprimée.
Il y a l’après, le praticien reprends sa respiration, retire ses mains.
La personne prend le temps de la « récupération.«
Il a la séparation l’un laissant l’autre suivre le cour de sa vie, il n’en aura partagé qu’une fraction.
Peut-être pensent-ils au rendez-vous suivant, ou pas…
Sans doute, prend-il un peu de temps pour repenser a ce qui s’est passé pendant la séance, a son outil, ou simplement profiter du moment présent.
Ne pas confondre intention et désir.
- Avec l’intention, la conscience envoie une information dans l’espace qu’elle a choisi d’occuper.
L’intention permet de formuler une demande.
La structure vivante répond à l’intention.
Elle répond selon ses possibilités du moment .
Cette réponse peut être totale, partielle ou nulle.
- Désir: tendance spontanée et consciente vers une fin avec représentation de cette fin« (March).
Tendance consciente de l’être vers un objet ou un acte déterminé qui comble une aspiration profonde (bonne ou mauvaise) de l’âme, du cœur ou de l’esprit.