
Au sein même de nos habitations, il n’est pas rare de trouver des habitants clandestins.
Plus ou moins discrètement, ils s’imposent à nous. Vous avez dit fantômes !
Je vous propose, chers lecteurs de mes trop rares articles, un petit voyage au pays des fantômes.
J’en ai cherché la définition officielle, ce qui est toujours un bon point de départ : apparition d’un défunt, sous l’aspect d’un être réel, un revenant.
Commençons tout de suite par faire tomber le drap.
Je n’ai jamais croisé de Casper (cette référence est valable si tu as déjà bien vécu). C’est-à-dire de draps blancs flottants dans les airs, traînant une chaîne et un boulet. Ce qui ne veut pas dire que ça n’existe pas, juste que je n’en ai pas vu.
Pour ce qui est des revenants « visibles » il m’arrive de voir furtivement un de mes chats, parti bien trop top.
De temps en temps, elle passe tel un courant d’air.
Je l’imagine chassant un papillon ou un brin d’herbe, tel qu’elle le faisait autrefois.
C’est un moment que j’aime beaucoup, je sais que d’une certaine façon, elle est toujours à côté de nous.
Bon nombre d’entre nous, avons aperçu l’image d’une personne chère à nos yeux, au moment de sa mort ou dans les heures qui ont suivi.
Je me souviens de la cérémonie de l’enterrement de ma tante.
Au sortir de l’église, mon oncle vient me trouver et me dit : tu as vu, Paulette (ma tante) n’arrêtait pas d’éteindre le cierge que ce pauvre enfant de chœur essayait désespérément d’allumer.
Dans mon métier, ces présences, on les nomme entités.
La définition est un petit peu différente de celle du fantôme : ce qui est essence, ce qui constitue l’essence de quelque chose. J’ose ici un raccourci peut-être un peu facile, l’essence, c’est de l’énergie, donc l’entité est l’énergie d’une personne.
Cette énergie étant la locomotive qui transporte l’information. Pour moi, une entité, c’est de l’énergie et de l’information. Le tout se rapportant a un être qui a été, avec tout ce que cela contient.
Et la mort, on en parle !
Il ne t’aura pas échappé que toute vie à une fin.
Elle est inéluctable.
Elle fait partie du voyage, pour désagréable que cela puisse paraître, avec son cortège de peurs et de larmes.
Même si, je te l’accorde, notre monde moderne à tendance à vouloir nous faire croire que nous sommes éternels et qu’il mettra tous les moyens en place pour que ça se réalise.
Pour accréditer cette théorie, il s’efforce d’envoyer nos anciens mourir invisiblement dans les EPADS sordides. Ce que je ne vois pas, n’entre pas dans mon champ de conscience.
Autrefois, le sombre corbillard traversait la ville aux vues de tout le monde, les hommes se découvraient et les femmes faisaient un signe de croix. Aujourd’hui, des berlines aux vitres fumées la traversent dans le plus grand anonymat et l’indifférence générale, sauf pour Jean-Philippe. Les seuls qui en parlent ouvertement, sont des commerciaux qui vendent des conventions obsèques. Le monde actuel quoi…
Toutes les religions et philosophies, depuis que l’humanité a pris conscience de la mort et d’un éventuel après, n’ont qu’un seul objectif : nous préparer au passage et à cet « après ».
Ok, c’est un pari à la Pascal : peut-être que oui, peut-être que non. Hors dans la religion actuellement officielle, à savoir le matérialiste et le consumérisme, point de fin, point d’après. « For ever young ».
Je ne fais qu’un constat, pas de jugement.
Mais revenons à nos draps blancs.
Dans mon activité de géobiologie, il y a le travail sur la détection et l’éventuelle harmonisation des perturbations environnementales, le nettoyage de la mémoire des murs auquel vient s’ajouter ce que l’on appelle le passage d’âme.
Autant les deux premières étapes du travail sont accessibles à tout un chacun, pour peu que l’on ait appris à le faire. La troisième est plus particulière et demande un savoir spécifique. Rien d’inaccessible si ce n’est la maîtrise d’un outil de passeur d’âme.
À de très nombreuses reprises, je me suis trouvé confronté à des entités attachés à un lieu de vie.
La plupart du temps, à l’invitation qui leur est adressée de « monter » elles répondent par l’acceptation.
Il n’est pas rare qu’elles se manifestent, par anticipation, principalement dans ce but. Imaginez, vous êtes bloqué dans une pièce et tout d’un coup, une personne arrive et vous dit « c’est par ici la sortie ».
Il y a quelque temps, alors que j’avais fini mon travail sur une maison, j’ai senti une tape sur l’épaule. C’est normalement un signal clair. J’en fais part à la propriétaire. Celle-ci me dit que c’était normal, son fils arrivait et qu’il se manifestait souvent de la sorte. Quelques secondes plus tard, une voiture se garait et un homme en sortait. Bien que surpris, j’en suis resté là.
Le lendemain matin, coup de fil de ma cliente, le taux vibratoire de sa maison monte très fortement et il est très difficile de rester à l’intérieur. Je commence à comprendre que la manifestation n’avait rien à voir avec l’arrivée du fiston. Je me mets au travail. J’ai fait une rencontre extraordinaire avec une jeune femme et l’ai aidé à passer. Une question me travaillait. Pourquoi une jeune femme avec une vibration si positive était restée là. C’est ma cliente qui me donna la réponse : il y avait dans ce secteur un couvent de jeunes religieuses.
Il arrive que l’entité ne désire pas partir.
Pour des raisons qui lui appartiennent, elle est attachée au lieu. Si elle n’est pas dérangeante pour les incarnés, on la laisse en paix. Dans le cas contraire, il est possible de négocier afin que tout le monde vive tranquillement.
De temps en temps, ça ne se passe pas bien.
Je me suis occupé, à la demande d’un confrère qui n’y parvenait pas, d’une maison particulière. En effet, la famille devait coexister avec un esprit frappeur. Tous les matins, à cinq heures, il manifestait sa présence par des coups dans les murs, les portes, réveillant ainsi toute la maisonnée. Je ne me suis pas rendu sur place. J’ai travaillé à distance. Malgré plusieurs séances, rien n’y a fait. Le frappeur frappait toujours. Pour autant que je sache, il continue. Ne reste à la famille que d’envisager de déménager. Paradoxalement, il n’est pas certain que de nouveaux arrivants soient soumis au même phénomène.
De temps en temps (encore), une cohabitation est possible. Il y a une maison en Touraine ou une dame cohabite avec un général de cavalerie. Lorsqu’il se manifeste, s’il est trop dérangeant, elle lui parle sous la forme « mon général, pourriez vous faire moins de bruit ». Ce dernier, vieille France, cesse pour quelque temps ses manifestations.
Il en est des entités comme des humains. Certains sont sympathiques, d’autre moins et d’autres vraiment pas. Donc il est important de faire très attention. Les élèves des formations savent que je suis obsédé par la notion de justesse et de non-pouvoir. C’est un positionnement vital dans le domaine du soin mais, pour moi, il est encore plus important pour ce qui est du passage d’âme. On met les doigts dans des choses à hauts risques pour notre santé, physique et émotionnelle.
Il n’y a pas qu’en géobiologie que l’on est susceptible de croiser des entités.
Cela arrive aussi lors de séances de soins.
Les personnes arrivent accompagnées.
J’ai des dizaines d’exemples.
Je me souviens de cette dame, arrivé voûtée en séance. En posant mes mains sur ses épaules, la première image qui m’est apparue est celle d’un homme accroché au haut de son dos. À la fin de la séance, elle est repartie droite comme un I. Le squatteur était passé. Rien de péjoratif dans ce terme.
Résumons-nous.
Nous allons tous mourir.
Je sais, c’est moche.
Au moment de la mort, certains restent bloqués entre deux dimensions, pour des raisons diverses et variées.
Dans cet espace, il n’y a pas de notion de temps.
Certaines religions appellent ça le purgatoire ou l’enfer.
J’ai le sentiment que si enfer il y a, c’est ici-bas. La période actuelle semble confirmer cette hypothèse.
Ces âmes errantes, ou qui sont attachées à un lieu, peuvent vouloir profiter de la présence d’un passeur pour les aider à monter. C’est là que nous intervenons. Ce n’est pas une activité sans risque, c’est pourquoi il est important d’être formé à cet exercice et de le pratiquer dans les règles de l’art, dans la justesse et le non-pouvoir. Il s’agit d’une invitation, à l’entité de décider.
Prudence est mère de sûreté.
Il existe des manifestations énergétiques fort désagréables, il convient donc de s’en tenir éloigné.
À noter que ces dernières sont plus souvent l’œuvre d’incarnés.
Si, en tant que thérapeute, nous avons choisi la lumière, certains ont préféré l’ombre. Nous n’avons aucune obligation de nous y frotter.
Toujours demander s’il est juste pour nous, la personne ou l’entité, d’intervenir.
La question à poser est simple : est-ce que je peux l’aider ?
Quelles sont les conséquences si notre travail n’est pas bien fait ?
La principale est de se faire squatter à notre tour. Ça arrive, même à votre serviteur. En dehors du fait que cela fonctionne comme le gui sur l’arbre (il pompe son énergie) ce qui est le plus désagréable est l’absence de notion de temps dans leur dimension. C’est-à-dire qu’ils vont se manifester de jours comme de nuits, sans prendre rendez-vous.
Voilà, vous en savez un peu plus sur le merveilleux monde des fantômes et des entités.
Il s’agit du nôtre.
Qui sait si un jour, nous ne serons pas, nous aussi, dans cet entre-deux.
Alors, nous serons bien heureux de trouver un passeur, un garçon (fille) d’ascenseurs.
Pour en savoir plus :
Je vous conseille le film « notre demeure » basé sur le livre du même nom de Chico Xavier.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nosso_Lar
C’est un point de vue, un champ des possibles.
Il existe bien des outils pour travailler sur le passage d’âme. Parmi eux, il y a l’hapto-énergie. C’est celui que j’utilise.
https://biendansnosvies.fr/formations-en-ligne/
De toute façon, n’ayez pas peur, pas trop, ça va bien se passer.