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Vous avez un problème ! J’ai la solution.

Vous avez un problème ! J’ai la solution.

La caractéristique principale de notre  mode de fonctionnement “civilisationnel”  actuel, moi y compris, est : L’impatience.

Nous avons un problème et nous voulons la solution en un clic, livrée à domicile en vingt-quatre heures chrono.

 Vous avez un problème ? J’ai la solution !

C’est un des leviers les plus connus du marketing: Identifier un problème et proposer une solution dont les résultats sont mesurables, rapide et sans efforts.

Et là, on achète .

Toi, lecteur de mes trop rares articles, si tu prends le temps de me lire, c’est qu’un de tes centres d’intérêts, ton problème,  est d’être bien dans ta vie.

Alors, la question du jour est la suivante : est-ce que le “clic and collect”  fonctionne aussi dans ce domaine ?

Tu n’es pas bien dans ta vie ? Bonne nouvelle, j’ai la solution.

Elle est rapide, sans efforts et les résultats sont mesurables.

Tu achètes ? 

Ok, tu es prêt à dépenser combien ?

Vraiment, je te pose la question, qu’elle somme serrais-tu prêt à investir dans ma solution ?

À la fin de mon article, je partage avec toi cette solution miracle et en plus je t’offre un cadeau Bonux.

Mais au fait, pourquoi en sommes-nous là ?

Oui, j’ose la question, qu’est-ce que nous faisons sur cette bonne vielle planète ?

À quoi sert ce temps passé à vivre ou à survivre entre naissance et mort.

Une réponse pourrait être : travail, vacances a la mer, consommation, avoir et  pour exister, collectionner les likes et les followers…

J’ai pensé à mes grand-parents, à leurs parents, et tous ceux qui les ont précédés.

Pour eux, point de clics, point de pouces bleus, point de fast bouffe, de talk shows.

Mais que faisaient-ils donc dans cette galère ?

Où trouvaient-ils un sens à leur existence ?

Réponse : église, temple, synagogue, mosquée…

Toutes les religions, les philosophies n’ont qu’un seul objectif : préparer le vivant au moment de sa mort et a ce qui se passe (éventuellement) après.

Une vie entière consacrée aux préparatifs de la mort.

Avoir une âme pure pour se présenter face à l’éternel.

Un risque majeur, la damnation ; un niveau intermédiaire, le purgatoire.

J’ai compris récemment que les humains, non chrétiens, n’endossaient pas la culpabilité du péché originel. 

Un bouddhiste, un shintoïste, un papou de nouvelle Guinée n’a aucune notion de responsabilité quant au sacrifice de Christ.

Ok donc, eux, ils n’ont même pas la rédemption  pour donner du sens à  leur vie.

Pour ce qui les concerne, c’est le Karma le problème.

Je n’ai aucune expertise en science des religions ni des philosophies. 

Je suis chrétien de formation, mais pour des raisons professionnelles, j’évite de fréquenter les églises (j’en ressors  rarement seul). Une scolarité passée dans l’enseignement des curés m’a sevré des prières et des célébrations.

 J’ai souvent accompagné mes grands-parents à la messe du dimanche. Ils allaient à confesse une fois par semaine, fêtaient Noël et Pâques au sein de leur église.

 Ils ont reçu l’extrême onction avant de partir.

 Le sens de leur vie était donné par le chemin religieux .

Il y  avait un début, la promesse de vie éternelle a la fin du voyage et une doxa pour guide.

 Oui, mais quid de nous les païens, les impies, les aposta ?

Nul livre, nulle voie, nulle autoroute. Il nous faut trouver un sens et une solution à notre mal-être.

C’est là que rentre en scène le thérapeute.

Lui, c’est sûr, il a la solution.

Lui va me dire quels sont les coupables, les responsables de ce que je vis.

Papa, Maman, les camarades de classe, Freud, Lacan et la bonne du curé.

C’est bien à cause de ces épouvantails à moineaux que je ne me sens pas bien.

Il me faut un bouc émissaire.

Et moi, j’en suis la victime.

Tout ce qui m’arrive, c’est “à cause de… ”

Et si on changeait un peu de disque ! 

J’ai coutume de dire à mes clients qu’ils sont la personne la plus importante du monde.

Pas pour flatter leur ego, simplement pour leur faire prendre conscience qu’ils sont la seule personne, sur cette terre, qui va vivre en tête-à-tête avec eux jusqu’à la fin.

À ce titre, il est bien de reprendre les commandes et d’arrêter de laisser à d’autres le pouvoir de nous gouverner.

“Je suis le seul capitaine de mon âme” (Invictus; William Ernest Henley)

Tant que l’on garde le positionnement de victime, on laisse aux autres le pouvoir de nous nuire. On laisse aux morts, à tous ceux qui sont sortis de nos vies et à ceux qui la partagent encore le pouvoir de nous gouverner. 

Alors oui, ça oblige à  reconnaitre la responsabilité de nos vies, nos lâchetés, nos erreurs, échecs, mais aussi de nos réussites. 

Et alors !

Se regarder tel que l’on est, est un bon point de départ pour tendre vers le mieux.

Accepter ce que nous sommes avec bienveillance.

Nous avons fait de notre mieux en fonction des circonstances, de ce que nous avions en magasin : nos savoirs,  nos prises de conscience et de ce que nous étions.

Mon père a massacré l’enfant que j’étais ! Ok.

L’adulte que je suis a raté sa vie de père ! Ok

Ai-je des circonstances atténuantes ?

Hé, mais je ne suis pas devant un tribunal !

Celui que j’étais à cette période a vécu en fonction de ce qu’il était dans l’instant présent.

C’est le passé, je ne peux rien y changer, j’en prends acte et je passe autre chose.

Combien de temps encore vais-je autoriser l’empreinte de ce père à me nuire ?

Partons de l’affirmation suivante : je ne suis plus victime de rien.

Elle ne signifie pas qu’il ne m’est rien arrivé, que je n’ai pas souffert, que d’autres ne m’ont pas fait de mal.

Elle veut dire que malgré tout ça, j’ai survécu. 

Je suis vivant et plus fort que ce qui m’a blessé.

Si tel n’avait pas été le cas : je ne serai plus.

J’ai tutoyé le Styx, mais je suis toujours là.

Il y a une mise à jour du programme à effectuer et c’est urgent et important.

Changes les règles du jeu.

“Je suis le seul capitaine de mon âme”

C’est toi qui es aux commandes de ta vie.

Comme tout capitaine de navire, tu dois naviguer en tenant compte des conditions météo, des circonstances. Tu ne les maitrises pas, mais c’est toi qui es à la barre et personne d’autre.

Il m’a fallu un demi-siècle pour apprendre cette leçon, effectuer cette prise de conscience.

Depuis ma vie est elle un long fleuve tranquille ? non.

Est-elle sans problème et sans souffrance ? non.

Est-ce que j’ai arrêté de faire des erreurs ? non.

Mais c’est devenu totalement MA vie et je ne laisse plus à personne le pouvoir de la gouverner.

Tu as un problème ! J’ai la solution ?

Non, tu as la solution.

Mon travail de thérapeute est de marcher à tes côtés et de t’accompagner si tu en as le besoin, un peu comme un pilote accompagne un capitaine dans les passages difficiles.

Alors, Pourquoi sommes-nous là ?

Je n’ai aucune certitude, mais je pense que nous avons un chemin à suivre, des choses à apprendre, des expériences à vivre. 

Quelle que soit l’autoroute, les chemins de traverses, les sentiers que nous décidons d’emprunter, il y a eu un début et il y aura une fin.

Charge a nous d’utiliser le temps du voyage de la meilleure manière possible.

Dans tous les cas, ne laisser à personne les commandes de notre vie.

Y aura-t-il un Dieu pour nous juger à la fin ? je n’en sais rien.

Si j’en crois les livres, il est amour et pardon. Donc rien à craindre. 

 

Mon cadeau “Bonux” 

Alors, quid de ma promesse du début ?

En fait, je n’ai rien à te vendre.

Par contre, j’ai une solution. 

Ses résultats sont assez rapides, mais demandent un petit effort.

“Tu es le seul capitaine de ton âme”

Afin d’intégrer le concept de “je ne suis pas une victime”, je te propose d’utiliser ho’oponopono. C’est un très bon moyen de changer, énergétiquement, le programme.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ho%CA%BBoponopono

Et parce que la maison ne peut rien te refuser, voici le merveilleux poème “ Invictus”.

Il était le préféré de Monsieur Mandela, qui l’utilisait un peu comme un mantra pendant les 27 années de son emprisonnement.

Dans les ténèbres qui m’enserrent,

Noires comme un puits où l’on se noie,

Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,

Pour mon âme invincible.

Dans de cruelles circonstances,

Je n’ai ni gémi ni pleuré,

Sous les coups du hasard,

Ma tête saigne mais reste droite.

En ce lieu de colère et de pleurs,

Se profile l’ombre de la mort,

Et bien que les années menacent,

Je suis et je resterai sans peur.

Aussi étroit soit le chemin,

Nombreux les châtiments infâmes,

Je suis le maître de mon destin,

Je suis le capitaine de mon âme.